dimanche, septembre 14, 2008

La grande vision

GRANDE VISION (Jean Mathiot)

Introduction

Du 16mai au 19mai1975 se tenait à Rome, principalement sur la catacombe de Sainte Callixte, le Congrès Charismatique International. Nous étions 10 000 environ, de soixante natio­nalités. C’était la première fois que j’allais à Rome.

Il y a huit ans, grâce à une vision, quelqu’un m’avait prophétisé qu’en 1 975,je serais dans une foule et que je verrais le Pape. Cela s’est réalisé à la Pentecôte, à Rome, où le Seigneur me donnait la grâce d’une deuxième Pentecôte, après celle de

1967.

Que s’est-il passé?

À Saint-Pierre

Le jour de Pentecôte, nous étions dans l’immense basilique Saint-Pierre, qui était comble. J’étais dans les premiers rangs. près de l’autel. Le Pape Paul VI est arrivé, porté sur la sédia. pour célébrer I ‘Eucharistie. Il était acclamé et mitraillé par les flash. La foule assemblée sur la place Saint-Pierre était évaluée à 100 000 personnes.

Le lendemain, lundi matin, le cardinal Suenens avec il évêques et 800 prêtres concélébraient dans la basilique Saint-Pierre la messe de clôture du Congrès. Les Alleluia, cantiques et chants en langues jaillissaient à plein cœur des 10 000 congressistes. À 12 h 30, le Saint-Père venait nous accorder une audience et nous confirmer dans ce mouvement de l’Esprit Saint, qui accomplit un véritable renouveau spirituel bénéfique pour l’Église et le monde. Après le départ du Pape, nous avons quitté lentement la basilique, pendant que l’orchestre lançait des chants bien rythmés et que de nombreux groupes dansaient sans contrainte sur le majestueux pavement.

Chose étrange ,j’aurais pu être saisi d’émotion à la vue du Saint-Père, soulevé par les acclamations, les applaudissements et les chants de joie et de louange au milieu de cette immense foule dans cette grandiose basilique, ou touché par les messages prophétiques annonçant des temps d’épreuves et de persécu­tions. Or, tout cela me paraissait normal. J’étais heureux de la présence vivante et pénétrante de l’Esprit Saint que je sentais à merveille, sans plus. J’étais profondément en paix, en pleine possession de mes facultés, neutre et indifférent à toute cette

démonstration de grandeur, et d’une sérénité que je n’arrivais pas à comprendre, comme si tout cela était ordinaire et que l’exceptionnel n’existait pas. Je voyais et sentais que seul l’ordinaire est vrai, et que tout ce qui a un caractère exception­nel est artificiel.

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Aspiré par En-Haut

En soirée, nous reprenions le train où, dans une joie toute fraternelle et simple, nous avons continué de prier, tous ensem­ble dans les compartiments reliés par hauts-parleurs et nous avons poursuivi à tour de rôle l’adoration du Saint Sacrement dans un compartiment réservé pour cela.

Or, voici que pendant trois heures environ, le Seigneur me faisait revoir visuellement tout ce que j ‘avais vu à Saint-Pierre à la Pentecôte et en ce sommet du Congrès. Fait singulier, je voyais les gens de notre compartiment et je voyais en même temps du point de vue de Dieu ce qui s’était passé à Saint-Pierre, et ce que Dieu était entrain d’accomplir dans le monde entier. Et en même temps, je sentais cela dans tout mon être. Comment cela? En parlant avec les gens du compartiment, ou dans les moments de silence ou d’adoration du Saint Sacrement, ou dans le demi-sommeil sur ma couchette, je me suis senti aspiré par En-Haut, comme si je montais dans les airs et quittais cette terre. Cette aspiration était un mouvement vivant continuel qui a duré à peu près trois heures.

L’Église vue d’En-Haut

Je revoyais les personnes de la foule, depuis le plus humble inconnu jusqu’aux prêtres, évêques, cardinaux et Pape. Je voyais le Saint-Père, son entourage et ce qu’on fait autour de sa personne, tout le cérémonial. Puis mon champ de vision s’élargissait sur de grandes parties de la terre, me révélant l’organisation humaine de l’Église dans le monde. Je voyais de petites réunions et de grands rassemblements avec des gens de toutes conditions. Il yen avait qui prenaient la parole pour faire des discours, des déclarations ou des sermons. Il y avait des

gens qui faisaient semblant de comprendre et qui ne compre­naient rien du tout; ils étaient venus parce qu’on avait vanté la qualité de l’orateur ou de la réunion, mais ils repartaient déçus, n’ayant pas trouvé leur compte parce que l’orateur parlait avec sa science, sans être branché sur Dieu; ses mots étaient vides. Certains avaient de très beaux raisonnements, mais il n’y avait pas de vie dans leurs constructions intellectuelles. Il y avait des gens qui les quittaient sans bruit.

Je voyais, par contre, des orateurs aimant beaucoup le Seigneur, bien faire comprendre aux gens ce qu’ils avaient eux-mêmes compris, surtout avec le profond de leur être, avec le cœur; leur parole était chargée d’énergie divine, d’un courant de vie divine qui touchait les gens et nourrissaient leur esprit autant que leur cœur, et cela avait une répercussion bénéfique sur tout leur être et leur comportement.

Je voyais tout dcl ‘intérieur et la façade extérieure, ce qui est manifesté. Je voyais tout ce qui est artificiel, toute la croûte qui recouvre le nature!, ce qui est de Dieu. Je voyais que ce qui est de Dieu, sa création, est extrêmement simple, aussi simple que Dieu, et que l’homme doit être simple pour être vrai.

Je voyais et sentais Dieu dans tout, comme une lumière, claire comme l’eau, qui remplit tout, tellement claire qu’on ne la voit pas. Je sentais que la puissance de Dieu ne ressemble pas du tout à la puissance humaine qui est pesante, aliénante et opprimante, mais qu’au contraire, elle est douce, discrète, béatifiante et pénètre tout sans que rien ne puisse lui résister. Le livre de la (Sagesse 7, 22 - 8, 1 ) la décrit fort bien.

J’avais l’impression que pendant des siècles, malgré la diffusion progressive et croissante de la lumière divine, de son énergie limpide, dans l’épaisseur de la pâte humaine et de la

matière, on a cru bon de faire et d’organiser artificiellement la vie avec Dieu, vie qui devrait être toute ordinaire, aussi ordinaire que notre respiration. J’avais l’impression que l’Église, malgré l’immense vie divine qui l’animait, s’était constituée en religion, comme une société humaine, au lieu d’être simplement le Royaume de Dieu dont parle tant Jésus, une communion à Dieu, une communion de frères et sœurs en Lui dans l’ordinaire de la vie, même s’il y a “de l’ivraie” ou “du mauvais” (Ml 13, 30; 47-48); qu’on avait compliqué l’ouver­ture à la vie divine en l’embrouillant avec nos pensées person­nelles et toute une foule de choses et de façons de faire artificielles, qui sont comme du théâtre, comme une mascarade affublant la vie divine; que Jésus n’a pas vécu ainsi, ni voulu ça du tout; comme si la vie de Jésus et ce qu Il nous demande était trop simple à vivre.

L’Esprit me manifestait combien on a emprisonné Dieu, combien l’Esprit est étouffé par toutes sortes de lois, de coutumes qu’on croit indispensables et auxquelles on soumet les gens pour qu’ils puissent accéder au Royaume de Dieu, leur faisant croire que c’est ainsi qu’on rencontre Dieu et qu’il faut toute une discipline organisée pour entrer en contact avec Lui, pour Lui plaire et Lui demeurer fidèle, alors que Jésus nous a ouvert les portes et donné la possibilité d’entrer dans le Royaume de Dieu, océan de lumière et d’amour divin créateur dans lequel nous baignons tous, qu’il nous suffit de prendre conscience que c’est Lui que nous recherchons de tout notre être parce que nous sommes faits pour Lui, et de Lui ouvrir sincèrement notre cœur en nous détachant du reste pour qu’il nous envahisse et nous fasse vivre avec Lui tout ordinairement et en permanence.

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Toute sécurité disparaît

L’Esprit m’a montré que tout ce qu’on avait construit d’artificiel dans l’Église et dans le monde, ce sur quoi on s’appuie comme sur des sécurités ou des garanties sociales, politiques, économiques, humaines, ecclésiastiques ou reli­gieuses, allait tomber et disparaître comme de la fumée et que resterait la vie naturelle et ordinaire en Dieu.

J’ai vu le Pape disparaître avec tout le visage actuel de l’Église, de la société et du monde. Tout un ancien monde s’en allait avec une rapidité surprenante.

Un vide, comme une parenthèse, s’est fait. Après coup, j‘ai eu l’impression qu’une période rapide mais douloureuse au possible s’était déroulée dans ce temps où je n’avais rien vu, que la terre avait été passée au crible, secouée et vannée, qu’elle avait eu des soubresauts et des convulsions gigantesques, jamais atteints jusqu’alors, que le Royaume de Dieu avait été cherché douloureusement et avait été trouvé après de rudes souffrances et un bon détachement purificateur, permettant à Dieu de régner et à l’homme de ne s’appuyer que sur Dieu.

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UN MONDE NOUVEAU

La nature libérée

C’est alors que le monde, tout au moins ce que j‘en ai vu, est réapparu, totalement renouvelé. J’étais pris moi-même par ce renouvellement. Que de choses avaient changé sur terre Je voyais et sentais toute la nature renouvelée et harmonieuse, remplie d’une paix incroyable. Il n’y avait plus de déséquilibre dans les éléments. La végétation était belle et chargée de vie, libérée (Rom 8, 19-22) de tout ce qui la perturbait, la déséqui­librait, la saccageait. L’herbe, la terre, les bois, les nuages, le ciel, tout se mariait ensemble dans une très belle harmonie. Les animaux n’étaient plus sauvages et se nourrissaient d’herbe (Is 65, 25). L’air était pur et bon à respirer. L’atmosphère qui entourait la terre était claire et transparente. C’était en même temps une couche divine qui recouvrait la terre. La nature elle-même était toute embaumée et empreinte de la présence de Dieu qui la baignait comme dans une douce chaleur. Dieu transpa­raissait dans tout; on sentait sa présence créatrice comme un délicat courant de vie et d’amour dans tout. C’était très bon. J’en jouissais et l’expérimentais dans tout mon être. C’était constant et continu. C’était vraiment des cieux nouveaux et une terre nouvelle (Is 65, 17).

En familiarité avec Dieu

Ce qui me frappait, c’est qu’il n’y avait plus beaucoup d’hommes sur la terre. Les grandes villes et les grandes cités industrielles avaient disparu. C’était fini toutes ces concentra­tions humaines et tout ce matérialisme qui n’avaient plus

aucune raison d’être. Les hommes vivaient tout naturellement en présence de Dieu et très proches de la nature. Ils sentaient Dieu dans tout leur être et le respiraient même physiquement, à tel point que leur respiration était une prière continuelle. Quand ils aspiraient, ils recevaient leur être de Dieu en même temps que l’air qui les oxygénait, et quand ils expiraient, ils rendaient leur être à Dieu avec reconnaissance; c’était une joie et une action de grâce calme, sereine et constante en eux. Ils étaient en familiarité avec Dieu; toutes leurs facultés l’appré­hendaient et en étaient pénétrées. Leurs facultés spirituelles, intellectuelles et physiques étaient épanouies et équilibrées, sans le moindre désordre; leur esprit était constamment ab­sorbé en Dieu, sans effort; c ‘était une détente pour eux; plus rien ne pouvait enténébrer ou ralentir leur intelligence; ils compre­naient tout, au fur et à mesure de leur croissance et de leurs besoins. La science divine était simple Ils n’avaient pas besoin de s’instruire (Jérémie 31,34). Leur intelligence était vive, rapide, pénétrante, d’une très grande mobilité. Leur volonté était mariée avec celle de Dieu. Ils dominaient agréablement sur toute chose (Genèse 1,28).

En pleine charité

Leurs relations entre eux se faisaient dans un amour conti­nuel. Cet amour, c’est le courant de Dieu passant en eux et qu’ils se donnaient. Tout geste, tout regard, toute parole transmettaient ce courant d’amour. Ils étaient des sacrements vivants les uns pour les autres. Je voyais et je sentais cet amour qui sortait d’eux comme des ondes. Et ça provoquait une jouissance toute divine, mais vibrant dans tout l’être, chez ceux à qui ils s’adressaient; ils ne retenaient rien pour eux, tout repartait en Dieu. J’en voyais à table, par exemple; ils ne se parlaient pas beaucoup, bien qu’il y eut parfois de grandes joies.

Leurs repas étaient de véritables eucharisties; c’était fini de manger comme des païens. C’était beau Et c’était simple, simple Dans les familles, il y avait une intensité d’amour remarquable et les enfants étaient heureux (Isaie 65, 23). Les hommes étaient liés très fortement à cause de ce courant divin qui les animait et faisait leur unité; ils avaient confiance les uns dans les autres.

Un travail épanouissant

Ils vivaient du produit de leur travail et de la culture des champs; j’étais étonné de les voir travailler. C’était fini la course au rendement. Ils travaillaient beaucoup la terre sans que ça les fatigue, mais c’était une joie pour eux (lsaïe 65, 25). Quand ils bêchaient un champ, ils ne donnaient pas un coup de bêche de plus, pas un coup de moins; et ils travaillaient, la pensée et tout l’être en Dieu, se mouvant dans cette atmosphère divine, respirant Dieu. Leurs dons naturels se développaient à plein pour leurs professions, leurs fonctions, qui s’accomplis­saient harmonieusement et ça leur donnait une joie pour Dieu. Quand ils semaient, ils ne pouvaient même pas se tracasser pour savoir si la récolte serait bonne, ni même s’inquiéter pour un temps favorable, qu’ils étaient déjà exaucés (lsaïe 65,24) au-delà de leurs espérances et rapidement, car la nature était fertile au possible (Amos 9, 13). Ils ne faisaient pas de stocks. Ils ne se nourrissaient que de ce que le sol leur donnait (Genèse 1,29); ils étaient beaux et forts. La société de consommation n’existait plus. lis ne produisaient plus pour d’autres, pour des inconnus. De même pour les constructions, ils bâtissaient juste pour eux (Isaïe 65, 22) et les maisons étaient mariées avec la nature, comme si elles étaient sorties de terre; elles étaient groupées en villages, espacées les unes des autres.

Plus de souffrances

Il n’y avait plus de maladies, ni de souffrances (Isaïe 65, 19) tant les gens étaient dociles à Dieu et baignés en Lui. On vivait très vieux (Isaïe 65, 20). Je n’en ai pas vu mourir, mais j’avais l’impression très nette, à cause de ce qu’ils vivaient, que leur mort n’avait plus de caractère pénible, mais qu’elle était comme une mue joyeuse et exaltante, chargée d’espérance, comme s’ils s’endormaient en attendant la résurrection, car la résurrection générale n ‘était pas encore arrivée. C’était un peu comme la chenille qui devient chrysalide pour s’épanouir en papillon.

Une merveilleuse harmonie

Les hommes vivaient dans une simplicité, une paix et une harmonie totalement naturelles, selon le plan divin (Michée 4, 3-4). Ils étaient remis dans la justice originelle (2 Pierre 3, 13) et rétablis en sainteté, grâce à Dieu et à leur consentement. On sentait le règne de Jésus. L’Esprit pouvait librement dévelop­per leurs dons pour leur unité et pour amener la création vers sa fin, vers son épanouissement définitif et glorieux. Les puissances et esprits mauvais répandus dans les airs avec Satan étaient expulsés de cette zone divine et n’avaient plus d’in­fluence, tant les hommes baignaient en Dieu avec la nature.

Fin des temps

Une autre chose m’avait frappé profondément: les hommes étaient tellement heureux de vivre avec Dieu sur la terre et tellement comblés dans tout leur être qu’ils ne pouvaient plus du tout penser au passé, ils en étaient incapables (Isaïe 65. I 7).

Ils étaient totalement guéris dans leur mémoire du passé et dans les blessures de leur mémoire. La façon de vivre sans Dieu, de bâtir un monde sans tenir compte de Dieu, toute l’histoire passée du monde et l’ancien visage de l’Église, tout cela avait totalement disparu; on ne s’en souvenait même plus, tant les hommes vivaient en présence de Dieu, continuant la création et vivant dans l’attente de la résurrection. Il n’y avait plus de passé pour eux. Ils ne projetaient même rien pour l’avenir; l’avenir n’existait plus tant ils étaient certains d’aller vers la résurrection et le règne définitif et total de Dieu dans toute sa création. Ils vivaient le présent intensément; ils le vivaient dans une marche en avant; ce n’était même pas un présent au sens ou on l’entend, c’était une plénitude d’être se développant et s’épanouissant en Dieu. Voilà en quoi consiste la fin des temps. C’est très simple à expliquer une fois qu’on l’a vu et expérimenté, car en même temps que je voyais tout cela, je le vivais dans mon être; je n’arrivais plus à penser au passé, qui avait disparu entièrement pendant cette vision; et je ne pouvais faire aucun projet tant j’étais plongé avec bonheur dans cette sainte présence divine, tant je voyais le règne de Dieu se déroulant et sa volonté se faisant enfin sur la terre comme au ciel.

CONCLUSION

Je pense que ce que j’ai vu, nous allons déjà en vivre un morceau, comme une première étape, après de gros boulever­sements que notre monde va traverser et qui est pour notre génération; mais je suis certain qu’une deuxième étape beau­coup plus longue et plus profonde sera vécue lorsque Jésus sera revenu pour régner sur la terre après les gros bouleversements provoqués par l’Antéchrist, et que le centre autour duquel tout gravitera sera lsraël.

Je suis certain que ce que j’ai vu est le fruit visible de la rédemption du Christ qui est venu pour enlever le péché du monde (Jean 1, 29) jusqu’à la racine, le péché originel; donc pour rétablir l’homme, par qui s’est propagé le péché dans la création, dans son état d’avant le péché originel, après l’avoir guéri et libéré du péché et de toutes ses conséquences.

Deux mois après cette Pentecôte ,j‘ai découvert dans la Bible qu’lsaïe avait eu cette vision prophétique (lsaïe 65, Il -25).

‘Quand le Paraclet viendra, Il confondra le monde en matière de péché. en matière de justice et en matière de jugement. Quand Il viendra, Lui, / ‘Esprit de Vérité, Il vous conduira vers la vérité toute entière.., et Il vous annoncera les choses ô venir. Il nie glorifiera, car c ‘est de mon Bien qu‘IL prendra pour vous en faire part.

(Jean 16, 8, 13-14)

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MESSAGES PROPHÉTIQUES

Messages prophétiques donnés ô la basilique Sain t-Pierre pendant la messe, le lundi de Pentecôte, en présence du Cardinal Suenens et des 2 évêques concélébrant.

« Parce que Je vous amie, Je veux vous montrer ce que Je suis en train de faire dans le monde, aujourd’hui. Je veux vous préparer pour ce qui va venir. Des jours de ténèbres viennent sur le monde, des jours de tribulations... Les édifices qui sont maintenant debout ne seront plus debout. Les soutiens qui sont là pour mon peuple maintenant, ne seront plus là. Je veux que tu sois préparé, mon peuple, à ne connaître que Moi, à t’appuyer sur Moi seul, et à Me posséder d’une manière plus profonde que jamais auparavant. Je te conduirai dans le désert. Je te priverai de tout ce dont tu dépends maintenant, de telle manière que tu ne dépendes que de Moi. Un temps d’obscurité vient sur le monde, mais un temps de gloire vient pour mon Église, un temps de gloire vient pour mon peuple. Je répandrai sur vous tous les dons de mon Esprit. Je te préparerai pour un combat spirituel; je te préparerai pour un temps d’évangélisation que le monde n’a jamais vu... Et quand tu n’auras plus que Moi, tu auras tout: terre, champs, maisons et frères et sœurs et l’amour et la joie et la paix plus que jamais auparavant. Sois prêt, mon peuple, Je veux te préparer. »

« Je vous parle de l’arrivée d’un âge nouveau pour mon Église. Je vous parle d’un jour qu’on n’a jamais vu aupara­vant... Préparez-vous pour l’action que Je commence mainte­nant, car les choses que vous voyez autour de vous changeront; le combat dans lequel vous devez entrer maintenant est différents; il est nouveau. Vous avez besoin d’une sagesse venant de Moi que vous n’avez pas encore. Vous avez besoin de la puissance de mon Saint-Esprit, d’une manière que vous n’avez pas encore possédée; vous avez besoin d’une compréhension de ma volonté et des façons dont je travaille que vous n avez pas encore. Ouvrez vos yeux, ouvrez vos cœurs, pour vous préparer pour moi et pour le jour que J’ai maintenant commencé. Mon Église sera différente; mon peuple sera différent; des difficultés et des épreuves viendront sur vous. Le confort que vous connaissez maintenant sera loin de vous, mais vous aurez le réconfort de mon Saint-Esprit. On vous cherchera pour prendre vos vies maïs je vous soutiendrai. Venez à Moi, car Je proclame un jour nouveau, un jour de victoire et de triomphe pour votre Dieu. Regardez, c’est commence... »

«Je veux renouveler mon Église, Je veux faire l’unité de mon peuple. Je vous appelle à vous détourner des plaisirs du monde. Je vous appel le à vous détourner des désirs du monde. Je vous appelle à vous détourner de la recherche de l’approba­tion du monde dans votre vie. Je veux transformer vos vies... J’ai une parole pour mon Église. Je lance mon appel. Je forme une puissante armée... ma puissance est sur eux, lis suivront mes pasteurs choisis (mon pasteur choisi)... Soyez les pasteurs que Je vous ai appelés à être... Je renouvelle mon peuple. Je veux renouveler mon Église. Je veux libérer le monde.»

«Sachez que c’est Moi, votre Dieu, qui ai amené Pierre et Puni à Rome pour rendre témoignage à ma gloire. Je vous ai aussi choisis et Je vous ai amenés aussi à Rome pour porter témoignage à mu gloire, confirmés maintenant par votre pasteur. Allez de i ‘avant pour la guérison des nations. Sachez que Je suis avec vous; et quoi que vous puissiez traverser, la tribulation et l’épreuve, Je serai avec vous jusqu’à la fin. Je vous

délivrerai de la puissance du Mauvais. Regardez, Je suis avec vous maintenant, tous les jours, jusqu’à la fin du temps. »

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PRIÈRE FINALE

Ô Père ,je suis â Toi. Je m’abandonne dans ta main. Envahis-moi. Garde-moi dans le bonheur que Tu me donnes de dépendre de Toi, de me mouvoir en Toi et de retourner à Toi.

Ô Père, je reconnais la totale gratuité et la totale plénitude de ton Amour: ta Vie même eu moi, la Lumière et la Vérité de ton Verbe, I ‘Énergie de ton Esprit. Ouvre tout mon être à ton action qui crée, qui sauve, qui sanctifie. Qu’ils ‘apaise en Toi, nourri de ton Fils, revêtu de son Sang, vivifié par ton Esprit, animé de son souffle. Qu ‘il bondisse de joie dans un “Amen !“ ardent à ta Volonté sainte.

Ô Père, instaure en moi ta Seigneurie d ‘amour. Je peux me fier à Toi, je veux me fier à Toi, je me fie à Toi. Dirige mes voies afin que je devienne un instrument docile dans ta main qui me porte avec tendresse et miséricorde.

Amen! Alléluia!

Jean Mathiot

À St-Pierre de Rome, lors du grand congrès charisma­tique (Je 1975 à l’occasion de la Pentecôte, le Père Jean Mathiot se sent aspiré par En-Haut alors que Dieu lui accorde une longue vision qui dure plus de trois heures. Dans l’Esprit, il peut voir l’Eglise d’En-Haut: ce n’est plus qu’un petit reste qui peuple la terre et la vie est grandement simplifiée. Toute sécurité faite de main d’homme disparaît; la paix règne partout. C’est un monde nouveau. La nature est libérée de toute corruption et l’homme vit en toute familiarité avec Dieu et en peine charité. Son travail est épanouissant. Il n’y a plus de pleurs ni de souffrances. Une merveilleuse harmonie imprègne toute l’activité humaine.

[e Père Mathiot décrit la Fin des Temps telle qu’il lui a été donne de la percevoir. Son récit est plein (l’espé­rance pour ceux qui mettent leur confiance en Jésus.

Plusieurs messages prophétiques donnés sur la Place St-Pierre et sur la Catacombe de Ste-Callixte viennent lever un coin du voile qui recouvre encore ce grand événement tant attendu: le Retour du Christ dans la gloire.