dimanche, mai 28, 2023

Mon volume

jeudi, avril 07, 2022

La perle et l’écharde



L’écharde dans la chair est telle le grain de sable

Qui  dans l’huître, permet à la perle de se former

Il fait qu’à chaque larme versé, chaque cri lancé

Vers celui qui nous a à tant aimé,

Et venu pour nous sauver,

Nos plaies soient couvertes de nacré

Nous parant de  beauté.







samedi, janvier 23, 2021

La Parole

 



J’avais eu cette image du rocher de cette dureté que je trouvais dans ce verset de 1Thessalonnissien 5;16, qui disait: «Soyez toujours joyeux». En ces temps d'épreuves, en tout cas il me semble que ça  brasse pas mal sur toute la terre, et bon, moi dans ces conditions, sais pas si vous êtes comme moi, mais moi disons que ça  m'a heurté davantage. Je me suis donc mise à creuser, j'ai trouvé que le verset voisin disait tout de suite après, séparé d'une virgule, de prier sans cesse. Ça me disait que ça pourrait être une clefs. J'ai pu trouver aussi que sur Philppiens 4;4 aussi il nous disait: «réjouissez-vous toujours dans le Seigneur, je vous le répète, réjouissez vous». Et puis pendant que je voyais tout ce qui m'avait fait voir la dureté sur laquelle j'avais butté, j'avais eu aussi en mémoire cette Parole de Marie à Medjugorge qui nous disait de prier jusqu’à ce que la prière devienne joie pour vous. Là encore, je trouvais que tout se tenait.  Tout à l’heure, voulant vérifier si j’avais les bonnes références des textes, j’ai retrouvé la version qui m’avait déjà réconforté et c’est dans notre version liturgique de AELF qui disait, elle: «  soyez toujours dans la joie, priez sans relâche » pour moi, c’était encore une révélation, cette joie, n’est pas la mienne, elle est comme un espace dans lequel la prière me fait me tenir.

mardi, octobre 08, 2019

Question de regard

J'ai eu quelque chose tantôt qui m'a fait du bien de voir sur la Parole:  

"Qui regarde vers Lui resplendira sans ombres, ni trouble au visage".

 En lien avec l'épisode de Pierre qui s'aventure pour marcher sur les eaux à la suite de Jésus et qui regardant ce qui l'entoure, soit les vagues, le vent, et peut être aussi entre autre sa condition humaine naturelle, face à l'élément de l'eau, et il s'enfonçait. 

 Ça m'a comme fait voir deux façon de regarder la Parole, ou même de la présenter. 

 Et là je vois bien aussi St Jacques, avec son miroir, mais bon le miroir, je m'en sert surtout pour moi, mais là encore des fois, j'essaie de m'arranger au mieux, ou même de me faire aider la dessus. Malgré tout, la dessus suis pas championne non plus et j'ai souvent à constater que je reste un peu tout le temps avec quelque chose de travers. 
 Bon fait que là si je reviens à ce que j'ai vu, ou là je le donne dans un langage ou je m'adresse à Dieu, comme il m'est venu: 
Si je regarde vers Toi.Seigneur, avec ta Parole, je peux m'émerveiller devant ta beauté, et même faire quelques pas en sautant, sur les quelques pierres, posées sur le torrent, 

Par contre, si je regarde la Parole, ou si on me l'a fait regarder, pour me faire voir ma misère, alors je suis la proie des ombres, et je ne te vois plus, ni même ne peut réellement me voir. Il me semble alors être prise dans un tourbillon sans fin, qui menace de m'engloutir dans ma pauvreté sans nom. Je suis coupable de tous les maux.


lundi, mars 25, 2019




Dans la nuit



Dans la nuit où les ténèbres de cette vie m'enferment,

je trouve une liberté, une délivrance dans la prière et la louange,

une puissance agissante qui secoue la terre de mes entraves.

Je te loue, je te rends grâce Seigneur, pour cette puissance de vie en 

Toi.

Non mais, de quoi j'ai l'air?!!

(Mémoires d’une petite maison)



Non mais, avez vous vu? Mes parures, de quoi j’ai l’air?  Allez voir alentour, vous verrez les maisons autour, celles qui son encore debout, elles vous parleront, elle qui ont encore leurs jardins, leurs fleurs, leurs cours, leurs enfants, leurs familles et leur voisinage, et même leurs amis.  Moi plus rien.  Suis restée là sur mon rocher secret, lui sur lequel je me suis bien accrochée, mais là, plus moyen de le cacher,  n'ai même de quoi me cacher.  Avez vous vu?  J’avais probablement tout ça moi aussi avant ce jour du torrent qui a tout emporté ce qui faisait ma joie.  Bon bien c’est ça, à présent on vient me visiter, de partout, certains leur racontent mon histoire, ils y en a même qui disent que je suis un témoin parlant, moi je sais pas trop, avec tout ce que j’ai passé, je comprend pas trop encore ce qui m’est arrivé, et je continue de bien m’accrocher, parce que je sais qu’au jour du torrent, c’est tout ce qui m’est resté.

vendredi, avril 06, 2018

contempler



La parole de Dieu était féconde et se multipliait.
(actes 12,24)


Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, que son visage s'illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations.

Psaume 67(66),2-3


Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
(Jn 12,46)


Acceptons-nous d'être cet instrument? Comme la lune brille de l'éclat du soleil, simplement en étant tourné vers Lui, comme le visage de l'être aimé s'éclaire à l'arrivée de son bien aimé. Que notre amour pour Dieu nous pousse toujours plus à la contemplation comme le tournesol qui se tourne toujours vers le soleil, comme le pissenlit répand son éclat et se ferme les jours de pluie pour en contempler le souvenir. Ainsi nous serons nous aussi à notre tour nourriture et remède, fruits de son Amour pour tous les humains, et toute sa création.






À la vue de l'image du pissenlit, qui a perdu son éclat joint au verset de la Parole féconde se multipliant, je me demandait à quel point l'être humain ayant reçu tout l'Amour de son créateur comme le pissenlit, ayant reçu toute sa saison de soleil, et se déployant sous un jour nouveau qui lui apparait peut-être au côté des ses jours de splendeur, comme des jours de mort; si ses jours n'étaient pas, en fait, ces jours d'une plus grande fécondité, ou la semence de la Parole reçue en nous, est près de s'envoler pour s'implanter autre part.



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jeudi, septembre 11, 2014

Pardon et dignité

moi qui suis devenu digne de confiance,
grâce au pardon du Seigneur
 
(De 1Cor. 7, 25-31)

Drôle n'es-ce pas?  Même pour nous humainement, 
quand nous devons pardonner à quelqu'un,
ou quand d'autres on dû nous pardonner
quelque chose,
même à la suite de notre propre aveu,
es-ce que la confiance s'en porte mieux,
ou si elle doit subir des étapes de guérisons,
sans compter que bien souvent, elle est plus fragile.
Ici, tout le contraire.
Le pardon de Dieu, rends digne de confiance.
Peut être parce que la confiance que Dieu nous donne,
n'est pas basée sur des injustes perceptions,
et Lui nous voit toujours, dans notre vérité.
Et d'indignes de confiance que nous serions,
c'est sont pardon qui nous rend dignité.

Connaître ou être connu

Si quelqu’un pense être arrivé
à connaître quelque chose,
il ne connaît pas encore comme il faudrait ;
mais si quelqu’un aime Dieu,
celui-là est vraiment connu de lui.
(1 Cor. 8,2-3)



Moi j'ai mon pain ici:
Quand on connais quelque chose,
on ne connait pas encore comme il faut.
 Alors que  la connaissance que nous avons
ne nous serve pas a créer des disputes, ou des jugements, 
et que l'amour de Dieu soit au dessus de tout cela,
car cela seul, fait que je suis connu de Lui.
 Et mon amour pour Lui qu'on ne voit pas,
se voit dans celui de mon prochain que je vois.